Le pigeonnier gersois
Très répandu dans le Gers, le pigeonnier contribue aux charmes de ce département. On le trouve sur les exploitations agricoles, en plein champs ou sur les domaines viticoles. Ces petites bâtisses, comme leur nom l’indique, étaient destinées à l’élevage des pigeons domestiques :
- on élevait des pigeons pour la viande
- pour récolter la fiente qui donnera l’engrais des champs, « la colombine »
La restauration du pigeonnier de Saint-Aubin
Jean-Luc et Daniel ont entrepris de gros travaux pour redonner le charme au pigeonnier du vignoble. Ainsi, les deux frères perpétuent la tradition et contribuent à la conservation du patrimoine du pays gascon.
Désormais, le pigeonnier a retrouvé tout son lustre et s’intègre harmonieusement dans le parc du vignoble de Saint-Aubin.
Des racines et des ailes parlent des pigeonniers en région Occitanie
Dans la célèbre émission de France 3, on découvre de magnifiques pigeonniers, merveilleusement bien restaurés ou en attente de l’être grâce à des bénévoles très impliqués !
« Sur les routes du midi toulousain »
Un peu d’histoire
le site de l’office de tourisle de la Gascogne Toulousaine nous rappelle l’histoire et l’origine de ces bâtisses.
L’élevage du pigeon est très ancien, puisque grecs et égyptiens (dans l’antiquité) les élevaient dans de vastes volières. Les romains possédaient d’importants pigeonniers : les columbariums.
La charte de 1190 prévoit que les habitants de L’Isle-Jourdain ont le droit d’établir des tours, des pigeonniers, des garennes, des viviers… Au Moyen-Âge, les pigeonniers étaient si nombreux qu’une ordonnance de 1368 créa le droit de colombier, véritable privilège, accordé aux propriétaires de terres.
Le droit de colombier, véritable privilège, ne disparaîtra qu’à la Révolution. Jusqu’à cette date, le nombre de pigeons élevés en liberté était proportionnel à la surface de terre travaillée ou possédée, mais tout le monde pouvait élever des pigeons en captivité.
Après la nuit du 4 août 1789, le droit des pigeonniers disparaît avec les privilèges, et les pigeonniers se multiplient : ils deviennent si nombreux qu’une loi en limitera le nombre. Cette même loi précise que les pigeons qui se nourrissent librement dans les champs, devront être enfermés à l’époque des semailles et des moissons. Sinon ils seront considérés comme gibier et chassés en raison des dégâts qu’ils causent.
Office de tourisme de la gascogne Toulousaine
Le pigeon bleu de Gascogne
C’est une race très ancienne originaire des Pyrénées.
Il est utilisé pour la chasse à la colombe comme appeau ou « appelant ». Depuis 1920, il est aussi exposé sous le nom de « Mondain de Gascogne ». Et pour finir, c’est aussi un pigeon de table… Avec sa viande relativement maigre et peu calorique, il revient en force dans la gastronomie. Mais il paraît que les plus réputés sont ceux de Bresse….